
Debout(s)
(2017)
评分:
-
音画
0.0分 / 0人
-
表演
0.0分 / 0人
-
剧情
0.0分 / 0人
-
编辑
导演:ChristopheLoizillon
- 制片地区:法国 影乐酷ID:5214528dv
- 语言:法语 片长:28
简介:Debout(s) de Christophe Loizillon France, 2017, 28’, DCP, prod. Les Films du rat, La Région Grand Est et France 2, dist. L’Agence du court métrage Sur les deux bouts... Cet état des lieux de ces différents métiers/fonctions définis par la position debout est à la fois une réflexion autour du travail et du corps et une expérience du temps cinématographique pour le spectateur. Il est aussi le désir de confronter le sociétal à l’humain et le corps astreint à la représentation sociale à la nudité du visage. Loin d’une revendication morale du sens du mot « debout », symbole souvent de l’honneur, du courage, du patriotisme, de l’érection de l’homme... le film s’oriente plus vers son sens étymologique : être sur un des deux bouts qui exprime un équilibre incertain, une modestie mais aussi l’affirmation d’être en vie, sur pied hors du lit. En ce sens, ces 6 métiers exercés, sur les deux bouts, sont-ils peut-être des représentants cinématographiques du travail, des images, des simulacres, des postures de l’autorité (le vigile), de la dignité (le sdf), de la loi (la gardienne de la paix), de la vertu (la prostituée), de l’art (le modèle vivant), de la prohibition (le dealer). Le sens du travail dans nos sociétés est aujourd’hui une question centrale et politique. Debout(s) questionne la place de l’homme et de son corps dans cette organisation du travail. Avec ces quelques portraits, j’essaie de confronter ce corps social debout à l’infinitude de ce visage. Le film oppose le corps astreint à la représentation sociale dans sa finitude, son apparaître, le corps façonné au dénuement du visage, sa nudité et son infinitude. Mais aussi le film essaye de révéler comment nous ne voulons pas voir le visage de l’autre, nous ne voulons pas le recevoir. Nous ne voulons pas en avoir la responsabilité. Le dénuement de ce visage nous est offert, c’est un cadeau dont nous ne voulons pas. La pensée d’Emmanuel Levinas sur le visage pourrait être la marraine de ce film. Emmanuel Levinas décrit l’épiphanie d’un visage comme d’emblée éthique. Il affirme l’infinitude du visage, son irréductibilité. Le visage est l’immensité d’un être humain, son histoire, son existence, sa généalogie. L’enjeu (désir utopique) de ce film est de transmettre l’infinitude de ce visage filmé. Christophe Loizillon